Église de Chilgol

église à Pyongyang, en Corée du Nord

L'église de Chilgol est une des deux églises protestantes de Corée du Nord, elle est située à Kwangbok, dans l'ouest de Pyongyang. Fondée en 1899, elle est détruite en au début de la guerre de Corée par un bombardement américain meurtrier[1]. C'est l'église presbytérienneKang Pan-sok (1892-1932), la mère de Kim Il-sung, était diacre[2].

Église de Chilgol

Reconstruite dans le même style en 1989[3] et placée sous l'égide de la Fédération des chrétiens de Corée[4], elle accueille également les religieux en visite officielle et les étrangers travaillant à Pyongyang, diplomates ou membres d'organisations internationales. On y célèbre la morale, l'amour de la patrie, la concorde nationale et des prières y sont adressées pour la réunification du pays[1].

L'église de Chilgol est considérée comme un symbole de l'agression impérialiste occidentale et est haïe par certains habitants de Pyongyang. Elle est considérée par les missionnaires sud-coréens comme un instrument de la propagande d'État[5].

Le pasteur sud-coréen Han Sang-ryeol s'est rendu dans cette église le [6]. Son séjour en Corée du Nord n'ayant pas été autorisé par son gouvernement, il a été condamné à cinq ans de prison à son retour en Corée du Sud[7].

Voir aussi

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Références

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  1. a et b «  Eglise de Chilgol », La République populaire démocratique de Corée, page 36, novembre 2012.
  2. Charles K. Armstrong, «  Korean Society: Civil Society, Democracy, and the State », Routledge, 2002, page 205.
  3. « North Korea Handbook  », Yonhap News Agency, 2003, page 449.
  4. Kim Yu-gyong, «  Office de dimanche», Corée d'aujourd'hui, le 25 aout 2009.
  5. Kim Hyung-jin, «  Does genuine religious freedom exist in communist North Korea? », Yonhap news agency, le 18 mai 2007.
  6. «  Photo : Le pasteur sud-coréen Han Sang-ryeol prie dans une église nord-coréenne », Agence de presse Yonhap, le 28 juin 2010.
  7. «  Un pasteur condamné à 5 ans de prison pour visite illégale en Corée du Nord  », Agence de presse Yonhap, le 21 janvier 2011.