Bill English

Premier ministre de Nouvelle-Zélande de 2016 à 2017

Simon William English dit Bill English, né le à Lumsden (Nouvelle-Zélande), est un homme d'État néo-zélandais.

Bill English
Illustration.
Bill English en septembre 2018.
Fonctions
Chef de l'Opposition

(4 mois et 1 jour)
PrédécesseurJacinda Ardern
SuccesseurSimon Bridges

(2 ans et 20 jours)
PrédécesseurJenny Shipley
SuccesseurDon Brash
Chef du Parti national

(1 an, 2 mois et 15 jours)
PrédécesseurJohn Key
SuccesseurSimon Bridges

(2 ans et 20 jours)
PrédécesseurJenny Shipley
SuccesseurDon Brash
39e Premier ministre de Nouvelle-Zélande
Ministre de la Sécurité nationale et du Renseignement

(10 mois et 14 jours)
MonarqueÉlisabeth II
GouverneurDame Patsy Reddy
GouvernementEnglish
CoalitionNZNPUFMPACT
PrédécesseurJohn Key (Premier ministre)
SuccesseurJacinda Ardern
Vice-Premier ministre de Nouvelle-Zélande
Ministre des Finances

(8 ans et 23 jours)
Premier ministreJohn Key
PrédécesseurMichael Cullen
SuccesseurPaula Bennett (vice-PM)
Steven Joyce (Finances)
Ministre de l'Infrastructure

(3 ans et 25 jours)
Premier ministreJohn Key
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurFonction supprimée
Trésorier de Nouvelle-Zélande

(5 mois et 13 jours)
Premier ministreJenny Shipley
PrédécesseurBill Birch
SuccesseurMichael Cullen
Membre de la Chambre des représentants

(17 ans, 11 mois et 8 jours)
CirconscriptionClutha-Southland
PrédécesseurCirconscription créée
SuccesseurTodd Barclay
Biographie
Nom de naissanceSimon William English
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissanceLumsden (Nouvelle-Zélande)
NationalitéNéo-Zélandais
Parti politiqueParti national
ConjointMary Scanlon
Diplômé deUniversité Victoria de Wellington
Université d'Otago
ProfessionAgriculteur
ReligionCatholicisme

Signature de Bill English

Bill English
Premiers ministres de Nouvelle-Zélande

Biographie

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Bill English travaille dans la ferme familiale de Dipton avant de rejoindre le Trésor. Élu à la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande en 1990, il intègre le gouvernement de Jim Bolger en 1996 et est promu ministre de la santé quelques mois plus tard, après les élections. Il conserve son poste lorsque Jenny Shipley devient premier ministre. En 1999, il est nommé ministre des finances dans le gouvernement de cette dernière[1].

Après la victoire des travaillistes en 1999, English prend la tête du Parti national en 2001. Le parti est cependant balayé aux élections législatives suivantes, réunissant moins d'un quart des voix. En octobre 2003, English est battu à la direction du parti[1].

À la suite des élections de 2005, John Key devient dirigeant du Parti national et English son adjoint. Trois ans plus tard, Key remporte les élections et nomme English vice-premier ministre et ministre des finances[1].

Le , English est désigné Premier ministre après la démission, pour raisons familiales, de John Key le [2].

Il mène le Parti national lors des élections législatives de 2017. D'abord donné largement favoris, les conservateurs voient leur avance se réduire considérablement lorsque Jacinda Ardern prend la tête du Parti travailliste ; les deux partis sont désormais au coude-à-coude[3]. Le soir des élections, le Parti national remporte 46 % des suffrages et 58 sièges, à trois sièges de la majorité absolue[4]. Après le comptage des bulletins postaux et de l'étranger[4], l'avance se réduit à 44 % et 56 sièges[1]. Malgré cette première place aux élections, les Verts et Nouvelle-Zélande d'abord décident de soutenir la travailliste Ardern au poste de Premier Ministre[5],[6] ; les trois partis disposent ensemble d'une majorité de 63 sièges à la Chambre des représentants[7].

Positions politiques

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Catholique pratiquant, Bill English est conservateur sur les questions de société : il s'oppose à l'avortement, à l'euthanasie et a voté contre la loi autorisant le mariage homosexuel en Nouvelle-Zélande[8],[9]. Cependant, après avoir été désigné Premier ministre, il affirme qu'il a changé d'avis sur la question du mariage entre couples de même sexe et qu'il n'utilisera pas sa position pour mettre en œuvre un programme conservateur sur le plan social[9].

Bill English est favorable au maintien de la monarchie en Nouvelle-Zélande[10].

Notes et références

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  1. a b c et d (en) Claire Trevett, « Bill English takes hard road back to Opposition », sur nzherald.co.nz, (consulté le ).
  2. » Bill English, nouveau premier ministre de Nouvelle-Zélande », Le Monde, 12 décembre 2016.
  3. Agence France-Presse, « Résultat incertain pour les élections législatives en Nouvelle-Zélande », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. a et b Agence France-Presse, « Nouvelle-Zélande: les chefs de partis en mission pour séduire un arbitre populiste », sur liberation.fr, (consulté le ).
  5. Charlotte Chabas, « La « stratosphérique » Jacinda Ardern devient première ministre de la Nouvelle-Zélande », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. Agence France-Presse, « La Nouvelle-Zélande élit sa plus jeune première ministre », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  7. Reuters, « Alternance politique en vue en Nouvelle-Zélande », sur fr.news.yahoo.com, (consulté le ).
  8. Agence France-Presse, « Nouvelle-Zélande: Bill English, nouveau Premier ministre », sur challenges.fr, (consulté le ).
  9. a et b (en) Isaac Davison, « Incoming Prime Minister Bill English U-turns on gay marriage », sur nzherald.co.nz, (consulté le ).
  10. (en) « BREAKING NEWS - New Prime Minister Bill English says he supports the monarchy », sur RNZ, (consulté le ).

Liens externes

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