Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine

conférence internationale pour la paix en relation avec la guerre russo-ukrainienne

La Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine (en allemand : Hochrangige Konferenz zum Frieden in der Ukraine ; en italien : Conferenza di alto livello sulla pace in Ucraina ; en anglais : Summit on Peace in Ukraine) est une conférence internationale destinée à définir les modalités selon lesquelles la guerre russo-ukrainienne pourrait prendre fin. Elle se déroule au Bürgenstock Resort en Suisse, un complexe hôtelier qui a déjà accueilli plusieurs sommets internationaux, les et [1],[2]. Ouverte par la présidente suisse Viola Amherd, la conférence fait suite à une série de quatre réunions internationales préparatoires[1],[3].

Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine
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PaysDrapeau de la Suisse Suisse
LocalisationBürgenstock Resort
Coordonnées 46° 59′ 47″ nord, 8° 22′ 40″ est
CauseGuerre russo-ukrainienne
Date et
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Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine
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Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine
Portrait officiel dans le Canton de Nidwald.

Contexte

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Proposition ukrainienne en dix points

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En novembre 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé un plan de paix en dix points, sur les questions de sécurité nucléaire ; la sécurité alimentaire pour les pays asiatiques et africains ; l'infrastructure énergétique de l'Ukraine ; la libération des prisonniers et le retour des enfants ukrainiens déportés en Russie ; la restauration de la frontière russo-ukrainienne de 1991 ; le retrait des forces russes d'Ukraine ; les poursuites pour crimes de guerre lors de l'invasion russe de l'Ukraine ; la gestion des dommages écologiques provoqués par les combats ; les garanties contre une future agression russe ; une conférence de paix et un traité international[4],[5]. En décembre 2022, Zelensky a appelé les États du G7 à soutenir ce plan[4].

Conférences préliminaires

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Quatre conférences internationales visant à la résolution pacifique de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont précédé la conférence suisse de juin 2024[3],[6].

Le , la première réunion s'est tenue à Copenhague, avec des représentants de l'Ukraine, des États du G7, de l'Union européenne (UE), de l'Inde, de l'Afrique du Sud, du Brésil et de la Turquie, dans le but de mobiliser un vaste soutien international en faveur d'un processus de paix, sur la base de la proposition ukrainienne en dix points. Un responsable de la Commission européenne a déclaré qu'un consensus émergeait lors de la réunion sur le futur processus de paix qui devrait être fondé sur les principes d'intégrité territoriale et de souveraineté de la Charte des Nations unies[7].

La deuxième réunion s'est tenue les 5 et à Djeddah, avec des représentants d'une quarantaine de pays, dont la Chine, l'Inde, les États membres de l'UE, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Indonésie, le Mexique, la Zambie, l'Égypte et les États-Unis. Des accords ont été conclus pour créer des groupes de travail sur les thèmes de la proposition de paix ukrainienne en dix points et un groupe d'ambassadeurs. L'objectif d'organiser une réunion des chefs d'État a été « jugé plausible » pour plus tard en 2023[8]. Selon le Kyiv Post, le plan ukrainien en dix points est « largement » soutenu lors de la réunion[5].

La troisième réunion a été organisée les 28 et à Malte entre les conseillers à la sécurité nationale de soixante-cinq États d'Europe, d'Amérique du Sud, du monde arabe, d'Afrique et d'Asie[9].

La quatrième réunion s'est tenue à la mi- à Davos avant le Forum économique mondial, avec la participation de représentants de 83 pays et organisations internationales, dont dix-huit d'Asie, sans la Chine, et douze d'Afrique. Le coprésident de la réunion, le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, a déclaré que la réunion avait « clarifié les points à discuter », que ni l'Ukraine ni la Russie n'avaient accepté de concessions territoriales et qu'une réunion de haut niveau n'avait pas été programmée[10]. Le , à l'issue de la réunion, la présidente suisse Viola Amherd a déclaré que la Suisse envisageait d'organiser une « éventuelle conférence de paix »[11].

Phase exploratoire et préparatifs

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Après des entretiens avec Zelensky en , les responsables suisses ont entamé une phase exploratoire de discussions avec des représentants de l'Union européenne, de la Chine, de l'Inde, de l'Afrique du Sud, du Brésil, de l'Éthiopie et de l'Arabie saoudite en vue d'une éventuelle conférence de paix de haut niveau[1] qui « s'appuie » sur la série des quatre conférences préliminaires[3].

Le , le Conseil fédéral suisse a déclaré que la conférence se tiendrait au Bürgenstock Resort en juin 2024[1]. Les dates possibles suggérées pour la conférence étaient les 16 et [3]. Les représentants suisses cherchaient à convaincre de nombreux États de participer, Cassis se rendant dans ce but en Chine et en Inde[2].

Gabriel Lüchinger du Département fédéral des affaires étrangères et Ignazio Cassis étaient responsables des groupes préparant la conférence[1].

Une réunion entre responsables de la sécurité et de l'administration du G7 et des pays du Sud, sans représentation russe, devait se tenir au Qatar les 27 et en préparation du sommet de juin[12].

Avant le sommet de juin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré fin avril 2024 que les autorités russes avaient « un plan spécifique » pour perturber le sommet, notamment des plans visant à décourager les États de participer[13].

Rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani le .

Objectifs

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La conférence vise à mener un débat de haut niveau sur une « paix globale, juste et durable pour l'Ukraine » dans le contexte du droit international et de la Charte des Nations Unies, et à élaborer des plans pour parvenir à la paix[1].

Selon le journal The Kyiv Independent, le programme de la conférence comporte des échanges sur la proposition de paix ukrainienne en dix points[3].

Le Département fédéral suisse des affaires étrangères définit ainsi les objectifs du sommet :

« L'objectif principal du sommet est d'inspirer un futur processus de paix. La conférence vise à

  • fournir une plateforme de dialogue sur les moyens de parvenir à une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine, fondée sur le droit international et la Charte des Nations unies ;
  • promouvoir une compréhension commune d'un cadre normatif pour atteindre cet objectif ;
  • définir conjointement une feuille de route sur la manière d'impliquer les deux parties dans un futur processus de paix. »[14]

Participants

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Les pays participants en vert (vert clair pour les simples observateurs) et la Russie en rouge.

Mise au point de la participation

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Au , la participation russe n'était pas claire, tandis que la Chine « étudiait la possibilité d'y participer »[2].

Au , des représentants de 160 États et organisations internationales avaient été invités à la conférence[15]. La participation éventuelle de la Chine a été considérée comme une question clé. Un porte-parole du Département fédéral suisse des affaires étrangères a déclaré qu'« être à l'écoute des pays du Sud, qui « joueraient » un rôle clé dans l'éventuelle inclusion de la Russie dans le processus » était important[2],[16],[17].

Au , la participation confirmée comprenait celle de chefs d’État et de gouvernement ou d’autres représentants d’Europe (Allemagne[18], Belgique[19], Danemark[18], Espagne[19], Finlande[19], France[20], Géorgie[21], Italie[22], Lettonie[19], Liechtenstein[21], Pays-Bas[18], Pologne[22]), d'Afrique (Cap-Vert, Malawi[22]), d'Amérique du Nord (Canada[23]), d'Amérique du Sud (Argentine) et d'Asie (Inde[24], Japon[25]), ainsi que les dirigeants du Conseil de l'Europe[18], du Conseil européen[26] et de la Commission européenne[27]. Au , cinquante États avaient confirmé leur participation[28].

Liste définitive des participants

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Le , le Département fédéral suisse des affaires étrangères publie la liste des participants ci-dessous[14].


États

Les États simplementobservateurs sont marquésd'un astérisque.

chef de délégationchef d'État,

vice-chef d'Étatou chef de gouvernement

niveau ministérielenvoyéÉtats signataires de la déclaration finale

(nc : non concerné)

Afrique du SudSydney Mufamadiouinon
AlbanieBajram Begajoui (président)oui
AllemagneOlaf Scholzoui (chancelier)oui
AndorreXavier Espot Zamoraoui (premier ministre)oui
Arabie saouditeFayçal ben Farhan al-Saoud (en)ouinon
ArgentineJavier Mileioui (président)oui
ArménieArmen Grigoryanouinon
AustralieBill Shortenouioui
AutricheKarl Nehammeroui (chancelier)oui
BahreïnAbdullatif Al Zayaniouinon
BelgiqueAlexander De Croooui (premier ministre)oui
BéninOlushegung Adjadi Bakariouioui
Bosnie-HerzégovineDenis Bećirovićoui (président du Collège présidentiel)oui
Brésil *Cláudia Fonseca Buzziouinc
BulgarieDimitar Borissov Glavtchevoui (premier ministre intérimaire)oui
CanadaJustin Trudeauoui (premier ministre)oui
Cap-VertJosé Ulisses Correia e Silvaoui (premier ministre)oui
ChiliGabriel Boric Fontoui (président)oui
ChypreNíkos Christodoulídisoui (président)oui
ColombieGustavo Petrooui (président)non
ComoresDhoulkamal Dhoihirouioui
Corée du SudKisun Bangouioui
Costa RicaStephan Brunner Neibigoui (vice-président)oui
Côte d'IvoireAlassane Ouattaraoui (président)oui
CroatieAndrej Plenkovićoui (premier ministre)oui
DanemarkMette Frederiksenoui (première ministre)oui
République dominicaineLuis Rodolfo Abinader Coronaoui (président)oui
Émirats arabes unisAnwar Gargashouinon
ÉquateurDaniel Noboaoui (président)oui
EspagnePedro Sánchezoui (président du Gouvernement)oui
EstonieKaja Kallasoui (première ministre)oui
États-Unis d'AmériqueKamala Harrisoui (vice-présidente)oui
FidjiRatu Wiliame Katonivereoui (président)oui
FinlandeAlexander Stubboui (président)oui
FranceEmmanuel Macronoui (président)oui
GambieIsmaila Ceesayouioui
GéorgieSalomé Zourabichvilioui (présidente)oui
GhanaNana Akufo-Addooui (président)oui
GrèceKyriákos Mitsotákisoui (premier ministre)oui
GuatemalaBernardo Arévalooui (président)oui
HongriePéter Szijjártóouioui
IndePavan Kapoorouinon
IndonésieI Gede Ngurah Swajaya (en)ouinon
IrakHussein Fouadouinon
IrlandeSimon Harrisoui (premier ministre)oui
IslandeBjarni Benediktssonoui (premier ministre)oui
ItalieGiorgia Melonioui (présidente du Conseil)oui
JaponFumio Kishidaoui (premier ministre)oui
JordanieIbrahim Al Jaziouinon
KenyaWilliam Rutooui (président)oui
KosovoVjosa Osmanioui (présidente)oui
LettonieEdgars Rinkēvičsoui (président)oui
LiberiaNatu Oswald Twehouioui
LibyeMohammed el-Menfioui (président du Conseil présidentiel)non
LiechtensteinDaniel Rischoui (premier ministre)oui
LituanieGitanas Nausėdaoui (président)oui
LuxembourgLuc Friedenoui (premier ministre)oui
Macédoine du NordGordana Siljanovska-Davkovaoui (présidente)oui
MalteMyriam Spiteri Debonooui (présidente)oui
MexiqueAlicia Bárcena Ibarraouinon
MoldavieMaia Sanduoui (première ministre)oui
MonacoIsabelle Berro-Amadeïouioui
MonténégroJakov Milatovićoui (président)oui
NorvègeJonas Gahr Støreoui (premier ministre)oui
Nouvelle-ZélandeMark Mitchellouioui
PalaosSurangel Whipps Jr.oui (président)oui
Pays-BasMark Rutteoui (premier ministre)oui
PérouJavier González-Olaecheaouioui
PhilippinesCarlito Jr. Galvezouioui
PologneAndrzej Dudaoui (président)oui
PortugalMarcelo Rebelo de Sousaoui (président)oui
QatarMohammed ben Abderrahmane Al Thanioui (premier ministre)oui
RoumanieLuminița Odobescuouioui
Royaume-UniRishi Sunakoui (premier ministre)oui
RwandaVincent Birutaouinon
Saint-MarinLuca Beccariouioui
Saint-Siège *Pietro Parolinouinc
Sao Tomé-et-PrincipeGareth Guadalupeouioui
SerbieMarko Đurićouioui
SingapourAnn Simouioui
SlovaquieJuraj Blanárouioui
SlovénieNataša Pirc Musaroui (présidente)oui
SomalieHassan Sheikh Mohamoudoui (président)oui
SurinameAlbert Ramdinouioui
SuèdeUlf Kristerssonoui (premier ministre)oui
SuisseViola Amherdoui (présidente de la Confédération)oui
TchéquiePetr Paveloui (président)oui
ThaïlandeRuss Jalichandraouinon
Timor orientalXanana Gusmãooui (premier ministre)oui
TurquieHakan Fidanouioui
UkraineVolodymyr Zelenskyoui (président)oui
UruguayOmar Paganiniouioui

La liste comprend cinquante-sept chefs d'État, vice-chefs d'État ou chefs de gouvernement, trente ministres et cinq « envoyés », représentant 92 pays[14].

La Russie et la Chine ne sont pas représentées.

Plusieurs organisations internationales sont également présentes[14] :

Organisations

Les organisations simplement observatrices sont marquées d'un astérisque.

chef de délégationfonctionOrganisations signataires de la déclaration finale
Commission européenneUrsula von der LeyenPrésidenteoui
Conseil de l'EuropeMarija Pejčinović BurićSecrétaire généraleoui
Conseil européenCharles MichelPrésidentoui
Organisation des États américainsLuis AlmagroSecrétaire général
Organisation pour la sécurité et la coopération en EuropeIan Borg (en)Président
Parlement européenRoberta MetsolaPrésidenteoui
Patriarcat œcuménique de Constantinople *Bartholomée IerPatriarche de Constantinople
Organisation des Nations unies *Rosemary DiCarloSecrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix

Déclaration conclusive

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Communiqué conjoint sur le cadre pour la paix dans trois domaines (sécurité alimentaire, nucléaire et humanitaire):
  • Soutenu
  • N'a pas soutenu, ou simple observateur
  • Russie (absente au sommet)
  • Au terme du sommet, la plupart des participants publient le 16 juin un communiqué commun, dont la liste des signataires figure dans le tableau des participants (cf supra)[29].

    Dans ce communiqué, les signataires déclarent que « la guerre que la Fédération de Russie mène actuellement contre l'Ukraine continue de causer des souffrances humaines et des destructions à grande échelle et de créer des risques et des crises ayant des répercussions à l'échelle mondiale. Nous nous sommes réunis en Suisse les 15 et 16 juin 2024 pour renforcer un dialogue de haut niveau sur les moyens de parvenir à une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine. Nous avons réitéré les résolutions A/RES/ES-11/1 et A/RES/ES-11/6 adoptées par l'Assemblée générale des Nations unies et souligné notre engagement à respecter le droit international, y compris la Charte des Nations unies. Ce sommet s'est appuyé sur les discussions antérieures qui ont eu lieu sur la base de la formule de paix de l'Ukraine et d'autres propositions de paix qui sont conformes au droit international, y compris à la Charte des Nations unies. » [...] « ...nous réaffirmons notre engagement à nous abstenir de recourir à la menace ou à l'usage de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, les principes de souveraineté, d'indépendance et d'intégrité territoriale de tous les États, y compris l'Ukraine, à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, y compris les eaux territoriales, et le règlement des différends par des moyens pacifiques, en tant que principes du droit international. »[29].

    Les signataires déclarent partager « la même vision des aspects suivants :

    • Premièrement, toute utilisation de l'énergie nucléaire et des installations nucléaires doit être sûre, sécurisée, protégée et respectueuse de l'environnement. Les centrales et installations nucléaires ukrainiennes, y compris la centrale nucléaire de Zaporijjia, doivent fonctionner de manière sûre et sécurisée sous le contrôle souverain de l'Ukraine, conformément aux principes de l'Agence internationale de l'énergie atomique et sous sa supervision. Toute menace ou utilisation d'armes nucléaires dans le contexte de la guerre en cours contre l'Ukraine est inadmissible.
    • Deuxièmement, la sécurité alimentaire mondiale dépend de la fabrication et de la fourniture ininterrompues de produits alimentaires. À cet égard, la navigation commerciale libre, complète et sûre, ainsi que l'accès aux ports maritimes de la mer Noire et de la mer d'Azov, sont essentiels. Les attaques contre les navires marchands dans les ports et tout au long des voies maritimes, ainsi que contre les ports civils et les infrastructures portuaires civiles, sont inacceptables. La sécurité alimentaire ne doit en aucun cas être militarisée. Les produits agricoles ukrainiens doivent être fournis librement et en toute sécurité aux pays tiers intéressés.
    • Troisièmement, tous les prisonniers de guerre doivent être libérés dans le cadre d'un échange complet. Tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rendus à l'Ukraine. »[29].


    Réactions

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    La Russie réagit dès le 17 juin ; le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, déclare que « si on parle des résultats de cette rencontre, ils sont proches de zéro » et que « toute discussion sérieuse n’a aucun avenir sans la présence de la Russie »[30].

    Le 20 juin, le ministère des affaires étrangères turc demande des explications à la Suisse quant à la participation du Patriarche Bartholomée Ier de Constantinople à ce sommet[31], considérant que son statut ne lui permet pas de participer à ce genre d'évènement[32].

    Notes et références

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    1. a b c d e et f Département fédéral des affaires étrangères, « La Suisse organise en juin 2024 au Bürgenstock une conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine », (consulté le ).
    2. a b c et d (en-GB) Simon Bradley, « All you need to know about Ukraine peace summit in Switzerland », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
    3. a b c d et e (en) « Switzerland confirms it will host Ukraine's peace summit in June », sur The Kyiv Independent, (consulté le )
    4. a et b (en) « What is Zelenskyy’s 10-point peace plan? », sur Al Jazeera (consulté le )
    5. a et b (en) Maryna Shashkova, « EXPLAINED: Ukrainian President Zelensky’s 10-Point Peace Plan in Ukraine », sur Kyiv Post, (consulté le )
    6. (en) « More countries join talks on Ukraine peace formula, but not China », sur euronews, (consulté le ).
    7. (en) « Ukraine 'peace summit' talks make progress but long way to go, officials say ».
    8. (en-GB) Lisa O'Carroll, « China ‘backs further Ukraine peace talks’ after Saudi Arabia summit », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
    9. (en) « Ukraine holds peace formula talks in Malta, but Russia is absent », sur CNBC, (consulté le ).
    10. (en) « Ukraine Peace Plan Talks in Davos End With No Clear Path Forward ».
    11. (en) S. W. I. swissinfo.ch, « Switzerland plans to organise Ukraine peace summit », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le ).
    12. (en) « Bloomberg: Qatar to host meeting on Ukrainian peace plan », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    13. (en) « Zelensky: Russia planning to disrupt global peace summit in Switzerland », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    14. a b c et d https://www.eda.admin.ch/eda/en/fdfa/fdfa/aktuell/dossiers/konferenz-zum-frieden-ukraine.html
    15. (en) « Switzerland awaiting confirmations from 160 Peace Summit invitees », sur www.ukrainianworldcongress.org (consulté le ).
    16. (en) « Bloomberg: Switzerland aims to host Ukraine's peace formula summit in mid-June », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    17. (en) « Summit on Peace in Ukraine », sur eda.admin.ch (consulté le ).
    18. a b c et d (en) « The Chancellor of Germany, the Prime Minister of Denmark, the Prime Minister of the Netherlands, and the Secretary General of the Council of Europe will Participate in the Global Peace Summit »
    19. a b c et d (en) « Spanish, Belgian, Latvian, Finnish leaders confirm participation in peace summit », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    20. (en) « Macron: France to participate in global peace summit in June », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    21. a et b (ka) « Ще три лідери підтвердили свою участь у Саміті миру — Зеленський ».
    22. a b et c (en) S. W. I. swissinfo.ch, « Various leaders confirm participation at Ukraine peace conference », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le ).
    23. (en) « Canada confirms participation in Switzerland peace summit », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    24. (en) « Modi confirms India's participation in Ukraine's Global Peace Summit », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    25. (en) « Japan PM plans to attend Ukraine peace summit in Switzerland in June », Mainichi Daily News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    26. (en) « Michel confirms to Zelenskyy his participation in Peace Summit, calls on all world leaders to support these peace efforts »
    27. (en) « Zelensky, von der Leyen discuss EU accession and peace summit », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    28. (en) « Media: 50 states confirm participation in Ukraine's peace summit in Switzerland », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
    29. a b et c Déclaration finale : (en) Summit on Peace in Ukraine: Joint Communiqué on a Peace Framework (Wikisource anglophone)
    30. https://www.tdg.ch/burgenstock-moscou-reagit-au-sommet-pour-la-paix-en-suisse-152852860207
    31. https://orthodoxtimes.com/turkish-foreign-ministry-reacts-to-ecumenical-patriarchs-participation-in-ukraine-summit-in-switzerland/
    32. https://trtafrika.com/turkey/turkiye-denies-meeting-of-foreign-minister-and-greek-orthodox-patriarch-18175146

    Liens externes

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