Georges Riond

journaliste et homme politique français

Georges Jean Gilbert Riond ( à Évian-les-Bains - à Groisy[1],[2]), est un journaliste, patron de presse, dirigeant d'associations et homme politique français.

Biographie

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Fils d'un notaire (ou huissier de justice[3] ?), élevé par ses grands-parents maternels, hôteliers à Lyon, bachelier en 1926[4], sorti diplômé de la faculté catholique de droit de Lyon et de l'École supérieure de commerce de Lyon en 1928, Riond milite dans cette ville aux Jeunesses patriotes[5]. Il est l'un des fondateurs et le secrétaire général de la Phalange (groupe universitaire) lyonnaise des JP en 1925[6],[7],[8].

Riond entre comme secrétaire de la rédaction au Nouvelliste de Lyon en mai 1930, l'année de son mariage, alors qu'il est toujours membre des JP[9]. Il quitte ce journal en 1932 et s'installe à Chambéry où il prend la direction de l'hebdomadaire Pays de Savoie[10]. Il anime parallèlement le Centre de propagande des républicains nationaux (CPRN) de Chambéry et le Groupement républicain savoyard de 1932 à 1936[11],[12]. Il se présente sans succès aux élections législatives à Chambéry en 1936 contre Pierre Cot[8].

Il constitue en novembre 1933 à Chambéry la Fédération française des périodiques républicains-nationaux, dont il est le délégué général[13],[14],[15]. Son siège se situe dans les locaux d'un quotidien parisien lié au patronat et dirigé par Claude-Joseph Gignoux, La Journée industrielle[15]. Il fonde avec Gignoux et avec l'appui d'André Tardieu une petite agence de presse, Presse-Union, qui diffuse un bulletin à destination de ces périodiques[16],[12],[15]. La Fédération est renommée en Syndicat des journaux et périodiques des départements (SJPD)[17], présidé par l'ancien député Pierre de Monicault. Fort de l'appui de Gignoux, désormais président de la Confédération générale du patronat français, il donne au syndicat un organe trimestriel, Journaux de France (renommé Presse de France en 1939), qu'il dirige[18]. Il passe un accord en février 1938 avec la toute nouvelle agence de presse Inter-France de Dominique Sordet, permettant d'adresser aux adhérents du syndicat un bulletin[19],[20],[21]. Les deux hommes partagent un même anticommunisme[22]. Riond devient d'ailleurs chef des informations puis en septembre 1939 rédacteur en chef-adjoint de l'agence de Sordet tandis que le siège du SJPD est transféré à celui de l'agence[23]. Riond est aussi l'un des vice-présidents de la Fédération nationale des correspondants (FNC), issue de la Fédération française des correspondants républicains nationaux des journaux, liée au CPRN et désormais à Inter-France[24]. Le SJPD, dont Riond est toujours le délégué général, tient son congrès en 1939, avec comme invité vedette Pierre Laval[25].

Riond anime en parallèle, à la fin des années 1930, les Jeunes de la Semaine du combattant et préside les Jeunes DRAC (Droits du Religieux Ancien Combattant), qui rassemblent des jeunes catholiques, protestants et juifs[26],[27].

Il est mobilisé en septembre 1939. Fait prisonnier, il réussit à s'évader en octobre 1940[28].

Sous l'Occupation, il est appelé au cabinet du secrétaire d'État à la jeunesse Georges Lamirand comme conseiller technique[29], tout en reprenant un temps son poste de rédacteur en chef adjoint d'Inter-France[30],[31]. Il quitte en octobre 1940 cette agence, devenue une agence de presse collaborationniste[32].

Il est en février 1941 le chef des équipes et cadres de la France nouvelle, nouvelle appellation des Jeunes DRAC[33],[34], affirmant sa fidélité au maréchal Pétain et son attachement à la Révolution nationale[35]. Il est aussi, successivement, membre de la Cour d'appel d'honneur[36], secrétaire permanent du comité civique et enfin secrétaire général adjoint chargé de l'action civique et sociale de la Légion française des combattants, en avril 1942[37]. Il démissionne en juin 1942, suivant l'exemple de son ami François Valentin[38]. Grâce à l'appui de Gignoux, il écrit ensuite des éditoriaux pour le quotidien lyonnais Le Salut public de septembre 1942 jusqu'en 1944[39],[38],[40]. Il donne aussi des articles à France, « revue de l'État nouveau » fondée à Vichy en 1942[38],[41]. Il reçoit du régime de Vichy la Francisque[42].

Il reçoit aussi la croix de guerre 39-45 (en mai 1940)[43], la médaille des évadés et, en octobre 1945, la médaille de la Résistance[44].

Il affirme à la Libération et dans ses mémoires avoir intégré le réseau de résistance Jade en juillet 1942, avoir eu des activités clandestines notamment comme « chef de poste du SR Interallié » à partir de 1943, et présente des attestations de résistants[45]. En 1943, il discute avec François Valentin, ancien des Jeunesses patriotes et ex-dirigeant de la Légion en rupture de ban, de projets d'accueillir des légionnaires dans la résistance[46].

Après la Libération, il bataille de 1944 à 1946 avec la Commission de la carte (de journaliste) qui l'a suspendu tout en reconnaissant une « sérieuse activité dans la Résistance qui lui a valu l'attribution de la médaille de la Résistance »[47]. Il devient en 1946 le directeur de la propagande du Parti républicain de la liberté (PRL) mais il abandonne rapidement cette fonction, fin 1947[48],[49]. Candidat aux élections législatives en juin 1946 dans la Mayenne, il est battu[49].

Il est désigné en décembre 1948 au titre du groupe du PRL membre de l'Assemblée de l'Union française[50], dont il devient le vice-président de décembre 1953[51] à janvier 1955[52].

Contacté dès 1948 par Roger Duchet, fondateur et principal animateur du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), il intègre son comité directeur dès sa mise en place[53],[54]. Ses liens avec les hommes politiques du CNIP lui valent des médailles comme la médaille militaire en 1951[55]. Il est candidat sur une liste du CNIP aux élections législatives de 1951 en Haute-Savoie, sans succès[56],[57]. Président du groupe des républicains indépendants, il se porte candidat en 1957, sans succès également, à la présidence de l'Assemblée de l'Union française, face à Albert Sarraut, président sortant[58]. Il est aussi battu lors des élections législatives de novembre 1958 à Clamart, en banlieue parisienne[57].

De 1946 à 1950, il est vice-président de l'Association de la presse indépendante (c'est-à-dire de droite)[59],[60], dont il est le fondateur[49]. De 1947 à 1972, il assure les fonctions de président-directeur général des Journaux régionaux associés (JRA), petite agence de presse[61],[49] organisée en société anonyme qui diffuse un bulletin d'informations et de commentaires de presse lancé en 1947 (« Les Journaux régionaux associés , Indep - Hebdo »). Il écrit ses éditoriaux, publiés par des petits journaux locaux. Riond organise des « déjeuners des Journaux régionaux associés » au cours desquels discourent des personnalités politiques invitées[62],[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69] ou des diplomates étrangers[70],[71]. Il organise aussi des « Journées JRA » pour les dirigeants des journaux clients de l'agence[72].

Fondateur en 1951 à Evian des « Journées internationales de la presse », devenues en 1955 les « Biennales de l'information », il préside jusqu'en 1978 le conseil permanent de la Biennale internationale de l'information, qu'il a fondée[39] - la manifestation a lieu dans une ville de province à destination des professionnels de l'information[73],[74],[75],[76],[77],[78] - , et l'Association de la presse savoyarde, de 1978 à 1981. Il est aussi administrateur de l'Association syndicale professionnelle des rédacteurs en chef[79].

Membre du Conseil d’administration de l'Alliance française et de la Société financière pour la France et les pays d’outre-mer (SOFFO) d’Edmond Giscard d'Estaing[80], il succède à partir du 18 avril 1958 au diplomate René Massigli à la présidence du Comité central français pour l'Outre-Mer (CCFOM, héritier de l'Union coloniale française)[81],[82],[83], qui devient en 1967 le Comité central du rayonnement français[84]. Il en conserve la présidence jusqu'en 1988, tentant de le réorganiser après les décolonisations. Il institue des prix littéraires ou scientifiques, tel le prix Chateaubriand à partir de 1975, dont il préside le jury[85].

Il est membre du Conseil économique et social de 1959[86] à 1964[57].

Vice-président du comité national de la Radiodiffusion-télévision française de 1959 à 1964 puis vice-président du Comité des programmes de cet établissement de 1972 à 1974, il est désigné administrateur de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) en 1972[87] et de la Régie française de publicité.

Maurice Genevoix lui remet les insignes de commandeur de la Légion d'honneur en 1978[88].

Correspondant de l'Institut de France (Académie des sciences morales et politiques) à partir de 1986, Riond est membre correspondant de l'Académie des sciences d'outre-mer et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et membre titulaire de l'Académie florimontane.

Il est le père de Macha Béranger[89].

Publications

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  • Artilleur avec les Alpins, Paris, Sequana, 1941 (Lire le début en ligne)
  • Tempête sur la Tunisie, 1954
  • Chroniques d’un autre monde, France-Empire, 1979

Distinctions

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Le Monde, article du 15 février 1997
  3. Gérard Bonet, L'agence Inter-France de Pétain à Hitler. Une entreprise de manipulation de la presse de province (1936-1950), édition du félin, 2021, p. 119
  4. Ibidem
  5. Journal des débats politiques et littéraires, 17 février 1929
  6. L'Alerte, janvier 1934
  7. Collectif, Le gouvernement de Vichy, 1940-1942: institutions et politiques, Armand Colin, 1972, p. 139
  8. a et b Georges Riond, Chroniques d'un autre monde, France-Empire, , p.43.
  9. L’Écho de Paris, 2 octobre 1930
  10. Gérard Bonet, op. cit., p. 120
  11. L'Alerte, novembre 1933, Journal des débats, 27 décembre 1934
  12. a et b Jean Philippet, 'Le temps des ligues: Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, vol. 5, Presses universitaires du Septentrion, , p.79.
  13. L'Alerte, novembre 1934, L'Ouest-Eclair, 1er mars 1936, Le Journal, 29 novembre 1936
  14. Riond 1979, p. 79 et 278.
  15. a b et c Gérard Bonet, op. cit., p. 121
  16. Le Progrès de la Côte-d’Or, 17 juin 1934
  17. Le Journal, 17 décembre 1937. Le changement de nom a lieu en 1936 selon Gérard Bonet (p. 122)
  18. Gérard Bonet, op. cit., p. 124
  19. Riond 1979, p. 105-106.
  20. G. Riond, Artilleur avec les Alpins, Sequana, 1941, p. 11
  21. Gérard Bonet, op. cit., p. 124-125
  22. Gérard Bonet, op. cit., p. 125
  23. Ibid., p. 126, 148
  24. Ibid., p. 127
  25. La Gazette de Château-Gontier, 9 juillet 1939
  26. L'Intransigeant, 7 mai 1939, L'Ouest-Eclair, 20 février 1939, La Croix, 14 septembre 1939, Ibid., 19 novembre 1938, Journal de Lunéville, 21 mai 1939
  27. Riond 1979, p. 134.
  28. Gérard Bonet, op. cit., p. 211
  29. Mathias Bernard, La Guerre des droites : De l’affaire Dreyfus à nos jours, Odile Jacob, 2007, p. 98
  30. Riond 1979, p. 132.
  31. Vergez-Chaignon 2008, p. 45.
  32. Gérard Bonet, op. cit., p. 339, 477
  33. Le Jour, 6 mars 1941, Ibid., 5 juin 1941
  34. Limore Yagil, « La politique familiale de Vichy et l'image de la femme nouvelle », Guerres mondiales et conflits contemporains, décembre 1997, No. 188
  35. Vergez-Chaignon 2008, p. 128.
  36. La Gazette d’Annonay, 19 avril 1941
  37. Le Journal, 25 novembre 1941, Le Jour, 1er février 1942, La Légion, 15 avril 1942, p. 5
  38. a b et c Gérard Bonet, op. cit., p. 748
  39. a et b Riond 1979, p. 174 et 184.
  40. Au travail, 23 janvier 1943
  41. Bulletin des jeunes, 1er juin 1943
  42. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 164.
  43. La Gazette de Château-Gontier, 19 mai 1940
  44. Journal officiel, 20 octobre 1945
  45. Gérard Bonet, op. cit., p. 748-749
  46. Vergez-Chaignon 2008, p. 392.
  47. Gérard Bonet, op. cit., p. 749-750
  48. Collectif, Le moment PRL : Le Parti républicain de la liberté. 1946-1951, Presses universitaires de Rennes, 2019, Gilles Richard et Jacquelin Sainclivier (dir.), La recomposition des droites : en France à la Libération, 1944-1948, p. 193, Presses universitaires de Rennes, 2004.
  49. a b c et d Gérard Bonet, op. cit., p. 751
  50. Journal officiel de la République française, 26 décembre 1948
  51. La Gazette provençale, 29 décembre 1953
  52. « M. Albert SARRAUT à l'Assemblée de l'Union française », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  53. Gilles Richard, « La renaissance de la droite modérée à la libération. La fondation du CNIP », dans Vingtième siècle. Revue d'histoire, 2000, n° 65, p. 68
  54. Gilles Richard, « 12 - Vers un parti conservateur français ? L’essor du CNIP 1948-1958 », dans Histoire des droites en France. De 1815 à nos jours, Paris, Perrin, « Synthèses Historiques », 2017. Selon cet historien, c'est en juin 1953 qu'il fonde une agence de presse à destination des journaux modérés de province.
  55. Climats, 22 novembre 1951, Le Figaro, 22 décembre 1951
  56. L'Aube, 11 juin 1951, Ibid., 3 juillet 1951, Le Monde, 16 juin 1951, "LE R.P.F. " EXPLOITE " l'apparentement M.R.P. - S.F.I.O."
  57. a b et c Gérard Bonet, op. cit., p. 752
  58. « M. ALBERT SARRAUT à l'Assemblée de l'Union française », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  59. Le Segréen, 2 juillet 1949, L'Humanité, 13 juin 1949
  60. Biographies de la Presse, Volume 4
  61. Collectif, Le Moment PRL, op. cit. (Lire en ligne)
  62. « Le Comité nationale de la productivité s'intéressera également aux petites et moyennes entreprises », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  63. « La France ne saurait concevoir un plan de paix en Asie qui omettrait la question indochinoise, affirme M. Letourneau », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  64. « Pierre Courant souligne l'importance de notre effort militaire », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  65. « Informations diverses », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  66. « Seules les concentrations d'entreprises pourront amener une baisse notable des prix de revient, déclare Mr Louvel », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  67. « Mr Jacquinot souhaite l'extension des attributions des Assemblées territoriales d'Outre-mer », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  68. « Mr Edgar Faure : le redressement des finances est maintenant un fait acquis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  69. La Gazette provençale, 25 mars 1953, Ibid., 15 avril 1954
  70. « Informations diverses », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  71. La Croix, 8 mars 1956
  72. La Gazette provençale, 9 décembre 1953, Le Segréen, 7 mars 1959
  73. Claude-Joseph Gignoux, « Le devoir d'informer », Revue des Deux Mondes, août 1959
  74. « A LA BIENNALE DE L'INFORMATION », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  75. « La biennale de Saint-Raphaël », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  76. « Presse », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  77. « Deux colloques sur l'information », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  78. La Gazette provençale, 3 mai 1955 (photographie)
  79. « Informations diverses », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  80. Frédéric Charpier, « De la collaboration économique au recyclage des « collabos » », dans Benoît Collombat éd., Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours. Le vrai visage du capitalisme français, Paris, La Découverte, « Cahiers libres », 2014
  81. Le Réveil économique, 15 juillet 1958
  82. Archives du comité central français pour l'outre-mer, 1999, p. 27
  83. Charles-Robert Ageron et Marc Michel (dir), L'Afrique noire française. L'heure des indépendances, CNRS éditions, 2010
  84. Archives du CCFOM
  85. Le Monde, 2 décembre 1975, Le Monde, 1er décembre 1976
  86. La Croix, 17 septembre 1959
  87. « Le conseil d'administration de l'O.R.T.F. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  88. Le Monde, 17 février 1978, p. 28
  89. Notice dans le Who's Who, France 1985-1986
  90. a b c et d « EGO 39-45 », sur www.ego.1939-1945.crhq.cnrs.fr (consulté le )

Bibliographie

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  • Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier (dir.), La recomposition des droites en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, 2004
  • Mathias Bernard, La guerre des droites, Odile Jacob, 2007
  • Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants, de 1940 à nos jours, Perrin, .
  • Collectif, Le moment PRL: Le Parti républicain de la liberté. 1946-1951, Presses universitaires de Rennes, 2019
  • Gérard Bonet, L'agence Inter-France de Pétain à Hitler. Une entreprise de manipulation de la presse de province (1936-1950), édition du félin, 2021

Liens externes

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