Giuliano Montaldo

cinéaste italien

Giuliano Montaldo, né le à Gênes et mort le à Rome[1], est un réalisateur et scénariste italien.

Giuliano Montaldo
Giuliano Montaldo en 2012.
Biographie
Naissance
Décès
(à 93 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Réalisateur, homme politique, producteur, scénariste, acteur, scénariste de cinémaVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Conjoint
Vera Pescarolo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Elisabetta Montaldo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Biographie

modifier

Giuliano Montaldo commence sa carrière en tant qu'acteur. Étudiant, il est recruté par le réalisateur Carlo Lizzani pour jouer dans le film Achtung! Banditi! qui sort en 1950. L'expérience le motive pour apprendre le métier de cinéaste. Il devient assistant réalisateur pour Carlo Lizzani et Gillo Pontecorvo notamment sur le film La Bataille d'Alger puis réalisateur en 1961, avec son premier film Le Commando traqué. Cette première œuvre traite de la résistance, elle est sélectionnée à la Mostra de Venise. Il participera aussi au film à sketchs Extraconiugale pour lequel il réalise La moglie svedese[2] en 1964. S'ensuit un documentaire sur sa ville natale : Genova.

En 1965, Giuliano Montaldo écrit et réalise Una bella grinta, vision cynique de la croissance économique italienne. Le film obtient le prix spécial du jury au Festival de Berlin. Il accède à la direction d'une production internationale avec Le Carnaval des truands (Ad ogni costo, 1967) qui réunit notamment Klaus Kinski, Edward G. Robinson, et Janet Leigh.

Il dirige aussi les acteurs américains John Cassavetes ainsi que Peter Falk dans son film suivant, Les Intouchables (Gli Intoccabili, 1968). En 1969, Giuliano Montaldo présente À l'aube du cinquième jour, dont Ennio Morricone compose la bande originale. Le film, un drame de guerre inspiré d'un fait authentique, met en vedette Franco Nero et Richard Johnson. L'oeuvre n'obtient pas un succès en salle, mais vit une seconde fois à travers le générique d'Italiques.

En 1971, le réalisateur porte à l'écran la destinée tragique de Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, deux anarchistes immigrés italiens accusés d'avoir organisé un braquage, dans Sacco et Vanzetti (Sacco e Vanzetti). Riccardo Cucciolla et Gian Maria Volontè y incarnent les deux anarchistes. Le film est sélectionné au Festival de Cannes. Cucciolla y obtient un prix d'interprétation masculine. Le film est un réel succès. La trame musicale du film, signée Ennio Morricone, sera à l'origine d'une chanson interprétée d'abord en anglais par Joan Baez, puis en français par Georges Moustaki notamment.

Après Circuit fermé (Circuito chiuso), un polar produit par la télévision italienne, Montaldo réalise Un jouet dangereux, le seul film de Montaldo se rattachant au courant de la comédie à l'italienne des années 1970. Mettant en vedette Nino Manfredi et Marlène Jobert, le film aborde de manière satirique le thème de l'auto-défense, assez présent dans le cinéma de l'époque.

En 1982, Giuliano Montaldo réalise une fresque sur Marco Polo pour la télévision, déclinée en feuilleton. Il réalise ensuite Contrôle, un film d'anticipation, puis Les Lunettes d'or, drame se déroulant dans l'Italie d'avant-guerre adapté d'un roman de Giorgio Bassani, également auteur du Jardin des Finzi-Contini. Philippe Noiret y incarne un médecin progressivement ostracisé quand on découvre son homosexualité.

Ennio Morricone est longtemps son compositeur attitré : ils collaborent sur une douzaine d'œuvres, depuis Le Carnaval des truands (Ad ogni costo).

Lors de la 63e cérémonie des David di Donatello, il remporte le David di Donatello du meilleur acteur dans un second rôle pour Tutto quello che vuoi[3].

Filmographie

modifier

Réalisateur

modifier

Longs métrages

modifier

Court métrage

modifier

Télévision

modifier

Documentaires

modifier

Acteur

modifier

Distinctions

modifier

Notes et références

modifier

Liens externes

modifier