Jan Van Beers

peintre belge

Jan Van Beers, dit aussi Jan Van Beers « le Jeune », est un peintre belge né le à Lierre dans la province d'Anvers et mort en France à Fay-aux-Loges (Loiret) le .

Jan Van Beers
Le peintre dans son atelier vers 1885-1890.
Naissance
Décès
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LoiretVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nom de naissance
Joannes Maria Constantinus Josephus Van BeersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Lieux de travail
Archives conservées par

Biographie

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Il est le fils du poète Jan van Beers.

Il suit les cours des Beaux-Arts à Anvers avec Alexandre Struys et vivent quelques mois ensemble dans un appartement meublé avec goût par le père Struys, futur antiquaire, puis ils se séparent après un voyage mouvementé à Londres. Ils y ont eu de fréquents contacts avec Jef Lambeaux. Il s'installe en 1878 à Paris et travaille dans l'atelier d'Alfred Stevens et Struys rejoint l'École des Beaux-Arts de Weimar.

Jan Van Beers est au cœur un scandale au Salon de Bruxelles de 1881 où il expose deux toiles. Il est accusé par trois critiques d'art d'avoir peint sur une photographie son tableau Le Yacht La Sirène. Il propose alors de confier l'analyse à des experts, mais un visiteur gratte lui-même la toile ce qui ajoute de l'ampleur à l'affaire. Un comité composé de Jean De Rongé président du Cercle artistique et littéraire de Bruxelles, de Jean-François Portaels, directeur de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et d'autres artistes peintres de renom, ainsi que des experts scientifiques, après étude, déclare unanimement qu'il n'y a pas de photographie et que le peintre est « un honnête homme ». Jan Van Beers s'adresse aux tribunaux afin d'intenter un procès en diffamation contre Lucien Solvay, critique d'art qui demeure sur ses positions, en raison de son honneur mis en cause et de la nuisance que le critique portait à son commerce. Le jugement est rendu en faveur de Lucien Solvay le 31 janvier 1882, estimant légitime le droit à la critique et que l'honneur du peintre, en dépit du bruit soulevé par la presse, est demeuré intact[2].

Il confie des illustrations à de nombreux périodiques comme la Revue illustrée.

Il peut être vu comme un « peintre mondain ».

Œuvres dans les musées...

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Au balcon, collection privée
l'allégorie du printemps (Collection Américaine)
  • Paris, Musée du Petit Palais.
  • Rouen, Musée des Beaux-Arts.
    • Une Parisienne, av.1927, huile sur bois, 21 × 13,5 cm
  • Arras, Musée des Beaux-Arts
    • Un Mousquetaire, huile sur toile (1874)
  • Aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles (acquis à la vente d'Edmond Huybrechts)

Distinction

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Références

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  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_14058 »
  2. Katrien Dierckx, « Que Van Beers fasse des tableaux et non des procès - L’affaire Van Beers-Solvay et l’émancipation de la critique d’art belge au tournant du XIXe siècle », Sociétés et représentations, vol. 40, no 2,‎ , p. 61-74 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Moniteur, « Nominations », Moniteur belge, no 135,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Ed. Vers l'Avenir, Bruxelles, 1936.

Liens externes

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