Lipari (île)

île des Îles Éoliennes en Italie

Lipari est une île d'Italie située en mer Tyrrhénienne. Elle est la principale île de l'archipel des Éoliennes et dépend administrativement de la province de Messine. Elle comprend 16 000 habitants permanents, dont 7 000 dans la ville de Lipari.

Lipari
Vue aérienne de Lipari.
Vue aérienne de Lipari.
Géographie
PaysDrapeau de l'Italie Italie
ArchipelÎles Éoliennes
LocalisationMer Tyrrhénienne (mer Méditerranée)
Coordonnées 38° 29′ 23″ N, 14° 56′ 10″ E
Superficie37 km2
Point culminant602 m
Géologie
TypeVolcan de subduction
ActivitéEndormi
Dernière éruption1230[1]
Code GVP211042
ObservatoireIstituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia
Administration
Région autonomeSicile
ProvinceMessine
Démographie
Population11 000 hab.
Densité297,3 hab./km2
Plus grande villeLipari
Autres informations
DécouvertePréhistoire
Fuseau horaireUTC+1
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Lipari
Lipari
Îles en Italie

Histoire

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Dès le Néolithique, les gisements d'obsidienne de Lipari sont exploitées et exportés[2]. Ainsi une recherche portant sur 600 artéfacts en obsidienne de 25 sites archéologiques différents situés en Italie, en Sicile, en Sardaigne, dans le Sud de la France, à Malte et en Croatie a prouvé que plus de 95% de ces objets proviennent de Lipari, le reste, provenant de l'île de Pantelleria[2].

Dans l'Antiquité, elle portait le nom de Lipara (Λιπάρα, du grec λιπαρός, « gras, onctueux » et, par extension « riche, fertile »). Elle était aussi appelée Meligunìs (Μελιγουνίς).

L'île est le théâtre de violentes éruptions en 780, avec des coulées d'obsidienne visibles à Rocche-Rosse et Forgia-Vecchia (flancs nord et sud du Monte Pelato), précédées d’expulsions de grandes quantités de ponces dont Lipari est le principal gisement européen, exploité industriellement au nord du port de Canneto[3].

De 1925 à 1940, le régime fasciste y emprisonne ses adversaires politiques parmi lesquels Curzio Malaparte, Emilio Lussu, Carlo Rosselli et Francesco Fausto Nitti.

Notes et références

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  1. [1]
  2. a et b Robert H. Tykot, Kyle P. Freund et Andrea Vianello, « Source Analysis of Prehistoric Obsidian Artifacts in Sicily (Italy) Using pXRF », dans Archaeological Chemistry VIII, vol. 1147, American Chemical Society, coll. « ACS Symposium Series », (ISBN 9780841229242, DOI 10.1021/bk-2013-1147.ch011, lire en ligne), p. 195–210
  3. Jean-Christophe Sabroux, « Sicile volcanologique », dans Sicile : carnet de voyage, Arts et vie, , 96 p., p. 11-20

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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