Trois poèmes de Stéphane Mallarmé

mélodies de Claude Debussy

Les Trois Poèmes de Stéphane Mallarmé (FL 135) sont trois mélodies composées par Claude Debussy sur des textes de Stéphane Mallarmé en 1913.

Trois poèmes de Stéphane Mallarmé
L 135 (127)
page de titre du manuscrit autographe
Page de titre du manuscrit autographe.

GenreCycle de mélodies
Nb. de mouvements3
MusiqueClaude Debussy
TexteStéphane Mallarmé
Langue originalefrançais
EffectifVoix et piano
Durée approximativemin
Dates de composition1913
Dédicataire« à la mémoire de Stéphane Mallarmé et en très respectueux hommage à Madame E. Bonniot (née G. Mallarmé) »
Création
Paris, salle Gaveau
InterprètesNinon Vallin (voix) et Claude Debussy (piano)

Histoire de l'œuvre

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Claude Debussy les compose l'été 1913, sur des textes tirés des Poésies de Mallarmé (1899). L'œuvre est créée à la salle Gaveau le , par Ninon Vallin (soprano) et le compositeur au piano[1].

Synchronie avec Ravel

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Il se trouve que Maurice Ravel avait le projet de mettre en musique des poèmes de Mallarmé en 1913 également. Le poète lui avait accordé les droits en premier. Ravel et Debussy avaient choisi deux mêmes poèmes : « Soupir » et « Placet futile », ce qui accentue encore l'idée d'une rivalité, ou du moins d'une volonté de se mesurer l'un à l'autre. Les Trois poèmes de Mallarmé de Ravel, pour soprano et plusieurs instruments, furent créés en .

Titres

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  1. Soupir
  2. Placet futile
  3. Éventail

Discographie

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Notes et références

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Liens externes

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