Venterol (Drôme)

commune française du département de la Drôme

Venterol est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Venterol
Venterol (Drôme)
Venterol.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementDrôme
ArrondissementNyons
IntercommunalitéCommunauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Alexandre Penigaut
2021-2026
Code postal26110
Code commune26367
Démographie
GentiléVenterolais, Venterolaises
Population
municipale
652 hab. (2021 en diminution de 7,12 % par rapport à 2015)
Densité21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 24″ nord, 5° 06′ 39″ est
AltitudeMin. 298 m
Max. 1 165 m
Superficie31,69 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionNyons
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Nyons et Baronnies
LégislativesTroisième circonscription
Canton de Nyons (avant mars 2015)
Localisation
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Venterol
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Venterol
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Venterol
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Venterol

Géographie

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Localisation

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La commune de Venterol se situe dans le sud de la Drôme, limitrophe du Vaucluse, à l'est de Valréas et au nord-ouest de Nyons.

Relief et géologie

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Sites particuliers

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Col de Lachaud
  • Col de la Sausse
  • Col des Vaux
  • Col de Venterol
  • Col du Chapeau
  • Col Flachet
  • Col la Pause
  • Combe de Sauve
  • la Grande Veyronne
  • la Petite Veyronne
  • le Courbiou
  • le Grand Devès
  • le Petit Devès
  • le Serret
  • les Malousons
  • Montagne des Vaux
  • Oulle
  • Serre de Berlot
  • Serre de Bouteille
  • Serre de la Commune
  • Serre des Bornes
  • Serre Jean Sivat
  • Serre la Serrière
  • Serre Long
  • Serre Moutas

Géologie

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Hydrographie

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La commune est arrosée par la Sauve, affluent de l'Eygues (elle prend sa source sur la commune de Venterol) et ses affluents[1] :

  • le Coriançon
  • Ravin de Chapelus
  • Ravin de Flachet
  • Ravin de Jarrus
  • Ravin de la Boulègue
  • Ravin de la Dauphinelle
  • Ravin de la Lorraine
  • Ravin de Moure de Broche
  • Ravin de Sigalette
  • Ravin de Tison
  • Ravin du Grand Devès
  • Ravin du Petit Devès
  • Ruisseau de Grieux
  • Torrent de la Fosse

Climat

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nyons P182 », sur la commune de Nyons à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 756,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Venterol est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), cultures permanentes (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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L'ancien village de Venterol est perché[13].

Quartiers, hameaux et lieux-dits

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Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Chante-Cocu et Beauregard
  • Chapelle Sainte-Perpétue
  • Ferme Maury
  • Ferme Viarsac
  • Font de Barral
  • Grand Bois
  • Granet
  • la Bidouare
  • la Castarlière
  • la Clastre
  • la Combe de Sauve
  • la Douire
  • la Fauvine
  • la Peyrouse
  • le Château
  • le Château Ratier
  • le Pont de Novézan
  • les Aubariers
  • les Auches
  • les Audries
  • les Banastels
  • les Barroux
  • les Bontoux
  • les Chaux de Brie
  • les Chênes Verts
  • les Commanderies
  • les Échirons
  • les Esclis
  • les Estangs
  • les Feuillies
  • les Lauzes
  • les Lintils
  • les Morents
  • les Pierres à Feu
  • les Puits
  • les Rochettes
  • les Souvestres
  • le Trou des Belles
    (ou trou d'Eybelle[13])
  • Petit Bois
  • Pié Fol
  • Provensol
  • Moutas
  • Novézan
  • Rieumau
  • Serraillère

Logement

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Projets d'aménagement

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Risques naturels et technologiques

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Toponymie

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Attestations

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1060 : Venteriolum (cartulaire de Saint-Victor, 730).
  • 1062 : Venturol (cartulaire de Saint-Victor, 692).
  • 1126 : Ventoiriolum (Gall. christ., I, 132).
  • 1136 : Ventairol (cartulaire de Saint-Victor, 992).
  • 1137 : Ventoriol (cartulaire des Templiers, 62).
  • 1276 : castrum de Vinterolio et castrum de Venterolio (inventaire des dauphins, 249 et 250).
  • 1277 : castrum de Venteyrolio (inventaire des dauphins, 249).
  • 1284 : castrum de Ventairolio (Valbonnais, II, 118).
  • 1313 : castrum Venteyrolii (inventaire des dauphins, 219).
  • 1314 : castrum de Venteyrono (inventaire des dauphins, 54).
  • 1320 : vallis Venterollii (inventaire des dauphins, 229).
  • 1891 : Venterol, commune du canton de Nyons.

Étymologie

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Le toponyme dériverait d'un terme gaulois *ven désignant une hauteur qui domine le paysage[réf. nécessaire].

Histoire

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Préhistoire

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Divers silex et autres pierres taillées témoignent de la présence de l'homme préhistorique[réf. nécessaire].

Protohistoire

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Antiquité : les Gallo-romains

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Le territoire de la commune se trouve sur une voie de communication importante entre Vaison, Nyons et Le Pègue (Pagus Aletanus) célèbre pour son oppidum[réf. nécessaire].
Novézan serait une ancienne station romaine[réf. nécessaire].

Présence romaine[13] : tuiles jonchant le sol dans de nombreux quartiers, découverte (fin XIXe siècle d'une stèle représentant la déesse Hygie, nombreuses pièces romaines des IIIe et IVe siècles[réf. nécessaire]..
Un sanctuaire religieux est attesté à l'ouest du hameau de Novézan[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution

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La seigneurie[14] :

  • Au point de vue féodal, les paroisses de Venterol et de Novézan formaient chacune une terre (ou seigneurie) distincte. Celle de Venterol, en particulier, était du fief des barons de Montauban.
  • 1276 : la terre de Venterol appartient à une famille de son nom.
  • Vers 1283 : elle est acquise par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
  • Fin XVe siècle : elle passe aux Eurre, encore seigneurs en 1700.
  • Elle passe aux Philibert.
  • En 1789, la seigneurie est la possession des Armand de Blacons.

XIIe siècle : les seigneurs de Montauban couvrent leur territoire de châteaux et de donjons, c'est l'époque où les Baronnies connaissent une très grande indépendance vis-à-vis du pouvoir impérial. Le château de Venterol et le château Ratier sont alors construits[réf. nécessaire].

XIVe siècle : Venterol est une frontière. Elle dépend du Dauphiné puis du royaume de France, alors que les communes voisines de Teyssières, Aubres, Rousset-les-Vignes, Saint-Pantaléon-les-Vignes et Valréas dépendent du pape ou du comte de Provence. Cette situation durera jusqu'en 1791 avec le rattachement du Comtat Venaissin à la France.
La présence d'une frontière implique des contraintes (corvée pour sa surveillance, zone directement touchée en cas de conflit) et des avantages liés au commerce licite ou illicite[réf. nécessaire].

XVIe siècle : la communauté de Venterol n’est pas épargnée par les guerres de Religion. Entre 1562 et 1598, les combats, menés principalement par le baron des Adrets, Dupuy Montbrun, le comte de Suze et René de Gouvernet sont particulièrement meurtriers. Les pillages, les massacres, et les destructions de récoltes sèment la misère parmi la population.
Venterol est à majorité catholique alors que la ville de Nyons, sa puissante voisine, est protestante[réf. nécessaire].

XVIIe siècle : période d'apaisement jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes en 1685.
Dès lors, la minorité protestante (20 % de la population environ) doit vivre sa foi dans la clandestinité et la persécution. Certains Venterolais émigrent (Suisse, Piémont, Hollande)[réf. nécessaire].Les édifices publics sont réparés : églises de Venterol et de Novézan, chapelle Sainte-Perpétue, beffroi (avec son campanile).En revanche, le temple (construit près de Château Ratier sous le roi Henri IV) est totalement rasé[réf. nécessaire].

1709 : le gel du siècle détruit les oliviers, privant la population de son principal revenu. L'huile d’olive de Venterol était commercialisée par des voituriers jusqu'à Lyon[réf. nécessaire].

Avant 1790, Venterol était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Cette communauté formait deux paroisses du diocèse de Vaison : Venterol et Novézan. Dans la paroisse de Venterol, l'église, dédiée à la Vierge Marie, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (congrégation de Saint-Ruf). Son titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de la paroisse[14].

Novézan

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :

  • 1191 : de Novaisano (cartulaire des Templiers, 90).
  • 1280 : castrum de Noveysiano (inventaire des dauphins, 229).
  • 1290 : Novezan (état du clergé).
  • 1320 : vallis Novayssani (inventaire des dauphins, 229).
  • 1321 : castrum de Novayssano (inventaire des dauphins, 218).
  • 1891 : Noveysan, hameau et section de la commune de Venterol.

(non daté)[réf. nécessaire] : Novézan, hameau de la commune de Venterol[1].

La seigneurie[15] :

  • Au point du vue féodal, la terre (ou seigneurie) du fief des Isoard d'Aix.
  • 1259 : la terre passe aux princes d'Orange.
  • 1262 : elle passe aux barons de Montauban.
  • (non daté) : elle passe (par héritage) aux dauphins.
  • (non daté) : elle est partagée entre de nombreux co-seigneurs, dont l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
  • 1318 : une partie de la terre appartient à une famille de son nom.
    • 1340 : les Novézan cèdent les droits sur leur partie aux dauphins.
    • Ces droits sont rétrocédés aux princes d'Orange.
    • 1484 : cette part est apanagée à un bâtard.
    • 1495 : ce dernier vend sa part aux Seytres.
    • 1570 : elle est vendue aux Castellane.
    • Milieu XVIIIe siècle : elle passe (par héritage) aux Bruges.
  • Une autre partie appartient aux Vesc.
    • Elle passe aux Diez.
    • Avant 1540 : elle passe (par mariage) aux Alrics
  • Une autre part appartient aux Granatier.
    • 1529 : elle passe aux Faure-Bologne.
    • Après 1540 : elle est acquise par les Alrics.
  • Vers 1737 : la part des Alrics passe (par héritage) aux Durand de Pontaujard.
    • 1755 : elle passe aux Armand.
  • 1677 : une autre part appartient aux Suffize.
  • 1696 : une autre part appartient aux Gruel.

Au XIIIe siècle, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possèdent une commanderie à Novézan et des possessions autour de Venterol[réf. nécessaire].
L'église de Novézan dépendait de la commanderie de Venterol (unie à celle du Poët-Laval dès le milieu du XVIe siècle) et dont le titulaire avait les dîmes de cette paroisse[15].

Avant 1790, Novézan était une paroisse du diocèse de Vaison et de la communauté de Venterol[15].

De la Révolution à nos jours

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En 1790, la commune est comprise dans le canton de Vinsobres. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Nyons[14].

XIXe siècle :Au niveau agricole, on passe d’une agriculture essentiellement vivrière à une agriculture commerciale. La production de garance tinctoriale et L'élevage du ver à soie (La commune, vers 1860, produit un peu plus de 20 tonnes de cocons) s'ajoutent à l'huile et au vin[16].
Les voies de communication sont améliorées. On n'est plus obligé de passer en charrette dans le lit de la Sauve (en cas de crue la route pouvait être coupée pendant plusieurs jours).
En 1897, le train entre en gare de Venterol-Rousset grâce à l'ouverture de la ligne Nyons-Pierrelatte[réf. nécessaire].

1914-1918 : trente jeunes Venterolais perdent la vie pendant la guerre[réf. nécessaire].

Dans les années trente, l'électricité est installée dans le village puis dans les fermes.
Les activités sont toujours tournées vers l'agriculture mais l'industrie du cartonnage de Valréas emploie de nombreuses femmes à domicile[réf. nécessaire].

1938-1945 : la Seconde Guerre mondiale fait moins de victimes mais marque durablement les esprits. Le la commune est libérée (en même temps que Paris)[réf. nécessaire].

Dans les années 1950, la commune atteint les 400 habitants.
En 1956, le gel des oliviers bouleverse le monde agricole. Les exploitants doivent se tourner vers d'autres cultures (lavande, maraîchage, arbres fruitiers, etc.).
Le classement en zone d'appellation Côtes-du-Rhône favorise la viticulture qui devient la principale culture. La mécanisation remplace les chevaux et autres mulets.
Les élevages (ovin et caprin) disparaissent à l'exception de ceux de la Combe de Sauve. L'abricotier est prospère jusqu'à la crise de 1992[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Tendance politique et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
17901791Jean Laurent  
17911795Étienne Tardieu  
17951797Louis Bernard  
17971799Joseph Huard  
17991800Claude Laurent  
18001805Jean-François Armand  
18051808Jean-Jacques Marre  
18081815Louis Bernard  
18151830Alexis-Raymond Accarie  
18301831Victor Rochier  
18311836Jean-Pierre Étienne Laurent  
18361840Louis Remuzat  
18401851Henri Long  
18511855Jean-Pierre Pradier  
18551856Henri Marre  
18561859Paul-Antoine Laurent  
18591866Marius Long  
18661871Martin Pradier  
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
18711874Martin Pradier maire sortant
18741878Martin Pradier maire sortant
18781881Jean-Jacques Teste  
1881
(élection ?)
1884Jean-Joseph Viarsac  
18841888Jean-Joseph Viarsac maire sortant
18881892Jean-Joseph Viarsac maire sortant
18921896Jean-Joseph Viarsac maire sortant
18961900Jean-Jacques Bontoux  
19001904Jean-Jacques Bontoux maire sortant
19041908Jean-Jacques Bontoux maire sortant
19081912Jean-Jacques Bontoux maire sortant
19121919Alfred Mourier  
19191925Alfred Mourier maire sortant
19251929Alfred Mourier maire sortant
19291934Alfred Mourier maire sortant
1934
(élection ?)
1935Louis Marre  
19351939Léon Guinard  
1939
(élection ?)
1942Léon Autrand  
1942
(élection ?)
1944Louis Marre  
1944
(élection ?)
1947Léon Autrand  
19451947Léon Autrand maire sortant
19471953Bernard Gomand  
19531959Bernard Gomand maire sortant
19591961Bernard Gomand maire sortant
1961
(élection ?)
1965Louis Laurent agriculteur
19651971Louis Laurent maire sortant
19711983Jean-Marie Jouve agriculteur
19771983Jean-Marie Jouve maire sortant
19831989Alexis Le Saux agriculteur
19891995Alexis Le Saux maire sortant
19952001Robert BertrandDVGcadre retraité
20012009Jean-Louis Moderat d'OtemarDVGagriculteur
20082009Jean-Louis Moderat d'OtemarDVGmaire sortant
2009
(élection ?)
2014Marie-Claude FournetDVGdirectrice d'école retraitée
20142020Dominique JouveDVGingénieur retraité
exploitant agricole
20202021Jean-Claude Pichon[17] ingénieur
2021 (1 févr.)
(élection ?)
En cours
(au 25 février 2021)
Alexandre Penigaut[18][source insuffisante],[19],[20]  

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 652 habitants[Note 2], en diminution de 7,12 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
9751 0421 0339151 0429651 0101 0601 031
185618611866187218761881188618911896
1 0071 0501 0391 0259308928408301 011
190119061911192119261931193619461954
751753682605566562535479418
196219681975198219901999200620112016
409429488567587630631680705
2021--------
652--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

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Une agence postale est installée dans la mairie (ouverte le matin en semaine)[réf. nécessaire].

Enseignement

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Venterol dépend de l'académie de Grenoble, circonscription de Nyons.
Les élèves de la commune commencent leur cursus scolaire à l'école maternelle et primaire du village surnommée l'école du bout du Monde. Elle comporte trois classes pour 25 enfants en maternelle et 45 en primaire[25].
Le collège et le lycée sont à Nyons[réf. nécessaire].

Santé

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Aucun professionnel de santé n'est installé à Venterol[réf. nécessaire].

Manifestations culturelles et festivités

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  • Mardi gras (février-mars) : Carmentran y est jugé et brûlé, à l'issue d'un défilé déguisé, pour conjurer tous les méfaits survenus durant l'année[réf. nécessaire].
  • Fête patronale ()[13].
  • Le Tour des Crêtes (premier dimanche de mai) : randonnée pédestre[réf. nécessaire].
  • Fête nationale ()[réf. nécessaire].
  • Le Parcours Artistique (week-end suivant la Fête nationale) : il réunit une trentaine d'artistes dans les ruelles du village[réf. nécessaire].
  • Fête communale : le dimanche après le [13].
  • Fête des Primeurs (samedi suivant le troisième jeudi de novembre) : concours des vins artisanaux de la commune[réf. nécessaire].

Loisirs

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Sports

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Médias

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Cultes

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Venterol dépend de la paroisse catholique Saint-François-d'Assise-en-Nyonsais du diocèse de Valence, doyenné de Nyons.
Le hameau de Novezan est sous la protection de saint Michel ()[réf. nécessaire].
La chapelle Perpétue et Félicité connaît depuis de très nombreuses années un pèlerinage (vers le )[réf. nécessaire].

Économie

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Agriculture

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Après une période difficile à la suite du gel des oliviers en 1956 et de la mévente des abricots à partir de 1992, les agriculteurs ont opté pour la production de raisins de cuve et ont replanté des oliviers[réf. nécessaire].

En 1992 : céréales, vignes (vins VDQS Haut Comtat, AOC Côtes-du-Rhône), vergers, oliviers, truffes, apiculture (miel)[13].

La commune fait partie de la zone d'appellation olives de Nyons et huile d'olive de Nyons. Les vins produits sur la commune sont classés dans l'appellation Côtes-du-rhône et Côtes-du-rhône-villages[réf. nécessaire].

Les établissements agricoles représentent plus de 70 % des entreprises de la commune[réf. nécessaire].

Commerce et artisanat

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  • Le Café de la Poste, établissement historique, est un petit restaurant typique[réf. nécessaire].
  • Le Bistrot de Venterol, installé dans un bâtiment communal, a pour objectif de « contribuer à la conservation et à l'animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[réf. nécessaire].
  • La boulangerie-pâtisserie La Boul'Ange et Steph fonctionne dans un local communal[réf. nécessaire].

Les artisans sont nombreux : maçonnerie, peinture, électricité, plomberie, terrassements, travaux agricoles et publics, curage, brocante, réparation automobile, etc.[réf. nécessaire].

Tourisme

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Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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(autre version) : église paroissiale de Venterol : de forme classique, surmontée d'un campanile en fer forgé du XVIIe siècle, elle est vouée à Notre-Dame. Le campanile est devenu le symbole de la commune[réf. nécessaire].
  • Temple protestant : un premier temple avait été construit, près du Château Ratier, après la promulgation de l'édit de Nantes. En 1685, après la révocation de l'édit, le temple est rasé. Ce n'est qu'en 1787 que le nouveau temple a été édifié à la sortie du village de Venterol, près de la mairie actuelle[26]. Non utilisé pendant des décennies, le bâtiment, entièrement rénové en 2014, est devenu un lieu d'exposition[réf. nécessaire].
château Ratier

Ruines du château[13].
Il serait construit sur une installation des Voconces. Il aurait vu le passage de l'armée d'Hannibal se dirigeant vers les Alpes ; de là, le nom de touré d'annibaou. Les Romains l'auraient fortifié. Ruiné par les Barbares, il fut reconstruit presque entièrement au XIIe siècle mais il conserve des soubassements antiques. Il a survécu au village de Ratier qu’il protégea au Moyen Âge mais qui fut entièrement détruit pendant les guerres des XVe et XVIe siècles[réf. nécessaire].

Novézan

ce village perché succéda à l'ancien castrum non localisé. Le hameau dispose encore de son église paroissiale, vouée à saint Michel[26].

Patrimoine culturel

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Cinéma

En 2017, la commune servait de décor principal pour le tournage[27] du film Raoul Taburin de Pierre Godeau, une adaptation d'une bande dessinée de Sempé, avec comme comédiens principaux Benoît Poelvoorde et Édouard Baer.

Patrimoine naturel

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Venterol est une commune du parc naturel régional des Baronnies provençales.

Personnalités liées à la commune

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  • Paul Laurens (né en 1847 à Venterol, mort en 1901) : médecin, maire de Nyons, sénateur de la Drôme.

Héraldique, logotype et devise

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Venterol (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Venterol et Nyons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nyons P182 », sur la commune de Nyons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Nyons P182 », sur la commune de Nyons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nyons », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b c d e f g h et i Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Venterol.
  14. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 409 (Venterol).
  15. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 247 (Noveysan).
  16. « Brève Histoire », sur Venterol (consulté le ).
  17. « Mairie Venterol (26110-Auvergne-Rhône-Alpes), adresse, horaires et élus », sur la-mairie.com (consulté le ).
  18. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  19. « Résultats des élections législatives 2022 à Venterol 26110 », sur lemonde.fr (consulté le ).
  20. « L'Équipe municipale », sur Venterol (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. école publique de Venterol
  26. a b et c « Lieux historiques », sur Venterol (consulté le ).
  27. « Galerie photos > RAOUL TABURIN A UN SECRET - Photos de tournage | Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma », sur www.auvergnerhonealpes-cinema.fr (consulté le ).